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Vous êtes ici : Accueil Vivre sa Foi Se former «La crise écologique est une crise spirituelle»
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«La crise écologique est une crise spirituelle»

Seconde journée de la session de formation permanente des acteurs pastoraux du diocèse. Où il a été question des deux dimensions spirituelles de la conversion écologique.

DSCN5685En guise de boutade - mais en est-ce une ?- , on pourrait dire que le coronavirus s'est invité ce mercredi 4 mars à Ghlin à la seconde journée de la session de formation consacré à « L'avenir de notre maison commune »... 48 heures plus tôt, les organisateurs avaient en effet étés avertis par le professeur Fabien Revol que l'université de Lyon lui interdisait de partir à l'étranger...

Fabien Revol devait être le dernier orateur de cette session. Son intervention portait le titre : « Conversion, contemplation, ascèse ». Heureusement, le Service diocésain de la formation ne manque pas de ressources et c'est Jean-Yves Nollet, animateur de ces deux journées, qui a relevé le défi de préparer, en travaillant jusqu'aux petites heures, une autre intervention, sur « L'approche spirituelle de l'écologie à partir de Laudato si' ». Pour ce travail, il a été chaleureusement applaudi par l'assemblée et félicité en fin de journée par Mgr Harpigny dans son mot de conclusion.


Pour un mode de vie eucharistique et ascétique

Dans son encyclique, le Pape François s'appuie sur deux figures spirituelles : le patriarche Bartholomée, actuel primat de l'Église orthodoxe de Constantinople, et François d'Assise. Bartholomée l'affirme avec force : la crise écologique est une crise spirituelle. Et le Pape nous invite à sa suite à un mode de vie eucharistique et ascétique. Ce sont les deux dimensions spirituelles de la conversion à laquelle nous sommes conviés.

La dimension eucharistique, ou mystique, c'est adhérer au fait que le monde est issu d'une volonté puissante et bonne. Nous sommes donc appelés à la gratitude, à la reconnaissance, à la louange. La nature est un livre splendide et nous y trouvons Dieu en toutes choses. Le Pape insiste aussi sur l'unité de la création : nous ne devons pas nous sentir séparés d'elle.

La dimension ascétique c'est passer d'une conception cartésienne (où l'homme se considère comme possesseur de la création) à une conception sobre : de la domination despotique à l'humble responsabilité... Car nous ne sommes pas Dieu, nous ne sommes pas au-dessus des autres créatures et nous dépendons d'ailleurs d'elles pour notre subsistance.

Cultiver le jardin du monde

DSCN5692Ceci dit, l'homme a une dignité particulière dans la nature : il est invité à cultiver le jardin du monde. Mais ce travail n'est pas le tout de la vie : le Pape nous invite ainsi au repos, car la spiritualité chrétienne intègre la valeur du loisir et de la fête. François nous appelle ainsi à un changement fondamental de posture : il y a incompatibilité entre domination et humilité, entre avidité et sobriété.

En conclusion, nous dit Jean-Yves Nollet à la suite du Pape, il nous faut garder l'émerveillement : la beauté de notre relation au monde nous amènera à un respect spontané de la nature.

« Devons-nous chercher d'abord le salut avant de sauver la création ? », s'est interrogé en conclusion Mgr Harpigny. « Certains disent que le monde d'aujourd'hui n'est pas le monde voulu par Dieu, or c'est le monde qu'il a lui-même créé, par amour. »

Encore un mot pour dire qu'en début d'après-midi, des applaudissements nourris ont salué le merci que Daniel Procureur adressait à l'équipe qui, année après année, assure l'accueil de ces journées. Et avec du café Oxfam, s'il vous plaît...

 

    


La première encyclique anti-capitaliste ?


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Le moins que l'on puisse dire, c'est que les deux orateurs de la matinée ont tenu des propos décapants. Dominique Lang : « Il faut savoir perdre de l'argent si cela permet de créer du lien », « Nous devons être gentils mais aussi justes, le chrétien ne peut pas se contenter d'être un gentil consommateur. » Philippe Lamberts : « Laudato si' est la première encyclique anti-capitaliste car elle conteste l'ADN du système », « On peut dire qu'on ne sait pas agir car il est trop tard, mais c'est mieux de dire : on ne sait pas s'il est trop tard mais on se retrousse les manches. »

Partir des cris de la terre

Prêtre assomptionniste, théologien, biologiste, journaliste, animateur d'un blog « Eglise et économie », Dominique Lang prépare avec d'autres un guide des 50 lieux de France où se concrétisent les options de Laudato si', à paraître dans « Le Pèlerin ». Il souligne : « Dans la pastorale, émergent des lieux et c'est important car la doctrine sociale de l'Eglise doit se voir. Il ne peut y avoir de distorsion entre les propos et la vie quotidienne. » « Pendant longtemps, l'Eglise n'a rien dit au sujet de l'écologie. Il y a bien eu dans les années 2000 un texte des évêques de France mais il n'a été jamais lu ni appliqué. Était-on pris par d'autres urgences ? Il nous faut partir des cris de la terre, pas des processus intellectuels ».

Pour Dominique Lang, s'émerveiller devant la nature, c'est résister au cynisme ambiant qui constate que rien ne va. « Faisons l'état des lieux avec lucidité mais rappelons-nous que le monde a été créé par amour. Et quand on est touché, on a déjà changé, on se convertit. »

Une culture de mort ou de vie ?

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Député européen, coprésident du groupe des Verts au Parlement européen mais aussi ingénieur civil ayant travaillé chez IBM, Philippe Lamberts voit donc dans Laudato si' la première encyclique anti-capitaliste et il estime essentiel de donner du prix aux choses, même si elles n'ont pas de valeur marchande : « Nous voyons la planète comme un puits de ressources mais aussi comme une poubelle : on prend, on jette. » Et plus loin : « A-t-on les moyens de nous payer notre survie ? Quels que soient les moyens, il faut agir. » C'est une question de culture de mort ou de vie, dit le député qui se réjouit que l'Eglise retrouve son indépendance.

   

 

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